doption de l’architecture gothique, de l’introduction des manufactures de soie, des premiers essais de notre industrie, etc.
Nous ne saurions trop recommander l’ouvrage de M. Gauttier d’Arc, il intéresse toutes les classes des lecteurs, et particulièrement ceux qui s’occupent de l’étude de l’histoire, source de tant de jouissances réelles !
Cette Épître de madame la princesse de Salm ne mérite que des éloges, tant par la pensée qui l’a dictée que par les beaux vers qu’on y trouve.
Si cet ouvrage était une simple refonte de l’ordonnance, nous nous bornerions à féliciter l’auteur d’avoir substitué à la raideur du style officiel une diction pure et agréable. Mais là ne s’est pas bornée sa tâche, et la manière dont il l’a remplie prouve qu’à une connaissance parfaite des manœuvres il joint le talent de la démonstration. Ainsi, afin de mieux faire saisir le mécanisme de chaque mouvement, il a intercalé dans son texte de nombreuses figures qui les font voir à leurs diverses périodes, et déroulé la chaîne des principes et des analogies par des notes et des réflexions sagement distribuées. L’intelligence et la mémoire y trouvent toutes deux leur compte, puisqu’elles s’exercent simultanément.
Sous le rapport typographique rendons hommage à la parfaite exécution des figures, qui, quoique en caractères mobiles, sont d’une précision mathématique.