Je suis donc un parricide !… C’était pour te défendre, Maria ; il voulait te déshonorer… Mais n’importe, je suis un parricide…
Fuis, malheureux ! fuis…
Et si je quitte ces murs, la foudre va tomber sur moi…
Cache-toi donc dans ces ruines… On vient de ce côté.
Elles vont me crouler sur la tête, si je reste…
Ah ! il est perdu…
On m’apporte la mort… Ah ! je me sens plus calme.
Entrez tous, je suis un parricide…
Le comte assassiné !… par son fils !…
Venez-vous voir si j’ai une flamme au lieu de regard, un pied de chèvre comme Satan, des serpens au lieu de cheveux ?… J’ai mieux que tout cela, j’ai les mains rouges du sang paternel !… je suis un parricide !… Prenez-moi, liez-moi, je ne me défendrai pas… Je suis un parricide… Menez-moi au tribunal… je ne me justifierai pas… Je suis un parricide… Tenez, liez-moi, liez-moi donc…
Je ne le toucherais pas pour un empire…
Ni moi non plus…