Page:Revue des Deux Mondes - 1831 - tome 4.djvu/241

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Voyages.

M. DE RIENZI.

Nous donnons dans notre livraison de ce jour la première partie d’un voyage plein de faits, d’intérêt et de nouveauté. L’empressement des plus célèbres voyageurs de notre époque à venir à nous, et la liaison intime qui s’est établie entre la Revue des Deux Mondes et l’homme qui navigue ou qui chemine au loin pour tout voir, tout sentir, tout braver, pour se faire tour à tour Chinois, Turc, Russe, Arabe du désert, afin d’avoir beaucoup à raconter, beaucoup à émouvoir, beaucoup à enseigner à son retour ; cette honorable collaboration, disons-nous, de tous les génies nomades, nous a donné pour rédacteur M. de Rienzi. C’est là un de ces bonheurs qui n’arrivent jamais seuls ; c’est là un des résultats les plus heureux de la faveur publique ; c’est là un des avantages du plan de notre Revue, si vaste et si simple à la fois, qui embrasse l’histoire du globe, sans négliger aucun des moindres détails et des plus fugitifs de la littérature contemporaine. C’est à ce plan que nous devons le rare avantage d’avoir à peu près le même jour des souvenirs de Nodier, une