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Page:Revue des Deux Mondes - 1832 - tome 5.djvu/458

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VOYAGE DE DÉCOUVERTES.

tôt quelques pièces d’étoffes au magicien qui lui administra un contre-poison. Environ deux heures après, le malheureux reprit connaissance ; mais il avait l’air de souffrir beaucoup.

En retournant dans mon camp, je traversai un petit ruisseau, dans lequel je trouvai des topazes et des morceaux de cristal de roche. Les forêts étaient remplies d’herbes aromatiques.

Mon interprète arriva le troisième jour au matin, avec une troupe de porteurs. Comme je voulais retourner dans le royaume d’Angola pour en visiter les provinces méridionales, je fis partir le plus grand nombre de mes gens pour Cassange, sous la conduite d’un interprète dont j’avais reconnu l’intelligence et la fidélité. Je lui donnai mes meilleurs pombeiros et des nègres du Bihé, ne réservant pour me suivre que ceux dont j’avais un besoin indispensable.


douville.[1]
  1. Le voyage de M. Douville au centre de l’Afrique formera trois vol. in-8o qui sont sous presse, avec un atlas in-4o, composé d’une carte détaillée de l’Afrique équinoxiale et de 20 planches coloriées. On peut souscrire dès à présent chez l’auteur, rue du Bac, n. 77.

    (N. du D.)