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LUIZ DE CAMOENS.


Agora toma a espada, agora a penna.
Camoens, sonnet 192.[1]

On s’est proposé deux objets en composant cette notice. Le premier est purement biographique. Quoique la vie de Camoens ait été plusieurs fois écrite, elle ne l’a pas encore été d’une manière complètement satisfaisante. Dom Jose Maria de Souza Botelho[2] et John Adamson[3] ont publié, il y a douze ou quinze ans, l’un en portugais, l’autre en anglais, deux bons ouvrages sur ce grand poète ; mais, depuis cette époque, de nouvelles recherches ont été tentées. Il a paru notamment, dans le recueil de l’académie royale des sciences de Lisbonne, un savant mémoire[4] de M. Fr.

  1. Ce sonnet est adressé à Estacio de Faria, soldat et poète, l’un des ancêtres de Manoel de Faria e Sousa, célèbre commentateur de Camoens.
  2. Vida de Camoens, dans la belle édition des Lusiades, imprimée à Paris, 1817, in-4o. Cette notice a été mise en français par M. Millié à la suite de sa traduction des Lusiades, Paris, 1825. 2 vol. in-8.
  3. Memoirs of the life and writings of Luis de Camoens. London, 1820, 2 vol. in-12.
  4. Historia e Memorias da academia real das sciencias da Lisboa, t. viii, 1821. Memoria hiscorica e critica á cerca de Luiz de Camoens, p. 158.