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DU
VANDALISME[1]

EN FRANCE.


Lettre à M. Victor Hugo.

Je vous dois trop, mon ami, sous bien des rapports, pour ne pas vous consacrer mes insignifians efforts en faveur d’une cause dont vous avez fait depuis long-temps la vôtre. Quand même je n’obéirais pas à un sentiment de reconnaissance particulière, il me faudrait écouter une justice

  1. La Revue des deux Mondes, en s’en tenant d’habitude aux articles de collaborateurs dont les travaux constituent, sinon une doctrine rigoureusement complète, du moins une tendance philosophique analogue et homogène, ne s’est pas interdit d’accueillir les morceaux de talent écrits d’après d’autres convictions, pourvu que ces convictions fussent élevées et consciencieuses. Elle a cru surtout pouvoir en agir ainsi à l’égard d’un des écrivains les plus chaleureux et les plus brillans de l’école de M. de Lamennais.

    (N. du D.)