Qui cela peut-il être ? Nommez-le par son nom.
Octave, qui m’a fait une déclaration d’amour, de la part de son ami Cœlio. Qui est ce Cœlio ? Connaissez-vous cet homme ? Trouvez bon que ni lui ni Octave ne mettent les pieds dans cette maison.
Je le connais ; c’est le fils d’Hermia, notre voisine. Qu’avez-vous répondu à cela ?
Il ne s’agit pas de ce que j’ai répondu. Comprenez-vous ce que je dis ? Donnez ordre à vos gens qu’ils ne laissent entrer ni cet homme ni son ami. Je m’attends à quelque importunité de leur part, et suis bien aise de l’éviter.(Elle sort.)
Que penses-tu de cette aventure, Tibia ? Il y a quelque ruse là-dessous.
Vous croyez, monsieur ?
Pourquoi n’a-t-elle pas voulu dire ce qu’elle a répondu ? La déclaration est impertinente, il est vrai ; mais la réponse mérite d’être connue. J’ai le soupçon que ce Cœlio est l’ordonnateur de toutes ces guitares.
Défendre votre porte à ces deux hommes, est un moyen excellent de les éloigner.
Rapporte-t-en à moi : — il faut que je fasse part de cette découverte à ma belle-mère. J’imagine que ma femme me trompe, et que toute cette fable est une pure invention pour me faire prendre le change, et troubler entièrement mes idées. (Ils sortent.)