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UNE
CONJURATION
D’AUTREFOIS.[1]


« Ceulx qui ont veulent garder ; ceux qui n’ont pas veulent avoir. »
AMYOT.

  1. Nous avons tâché de représenter les Romains chez eux, avec les mœurs, le costume et le langage de Rome ; les Romains de Rome enfin, tels que leurs historiens nous les montrent, tels que nos poètes ne nous les montrent pas. Il nous a semblé que les fils de Romulus pouvaient être curieux à voir, descendus de leurs échasses classiques, marchant sans hémistiche et conspirant sans césure. Le public a déjà été de notre avis, et dans une Révolution d’autrefois, a encouragé notre premier pas au théâtre vers la vérité antique. Nous espérons qu’il ne nous saura pas moins gré de cette seconde étude historique, qui a toujours pour but de rendre à la raison tout ce qu’elle peut prendre à la poésie.

    (Note des Auteurs.)