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néral occupent une place distinguée dans les écrits périodiques de toute espèce de nos voisins ; tels sont, à ne citer que les plus importans, le Quarterly Review, où les mémoires géographiques sont fournis par les hommes les plus éminens de l’Angleterre, le Foreign Quarterly Review, l’Asiatic journal, l’Oriental Herald, le Cambrian Quarterly Magazine, l’Edimhurgh Review, le Westminster Review, le Monthly Review, le Monthly magazine, le Metropolitan Magazine, le Dublin university Magazine, le Literary Annalist, l’United service Journal, etc., etc., auxquels il faut ajouter un nombre prodigieux de journaux politiques imprimés sur tous les points des possessions britanniques depuis le Times et le Courier jusqu’au Bengal Hurkaru, au Sydney Gazette, au Hobart-town Courier, etc. En réunissant en un faisceau tous les documens géographiques épars dans cette masse de journaux, on en formerait sans peine une revue très intéressante, en sachant néanmoins distinguer ce qui est réellement neuf de ce qui est ancien, et ne donnant pas pour des nouveautés, comme cela a lieu fréquemment dans quelques journaux que nous pourrions nommer, des fragmens de M. A. de Humboldt ayant dix années de date ou d’autres raretés pareilles.

Outre les recueils que nous avons déjà cités, l’Allemagne possède encore les Annalen des Erd-Woelker- und Statenkunde (Annales de géographie, d’ethnologie et de statistique), que publie mensuellement à Berlin le professeur Berghaus depuis le mois d’octobre 1829, et qui peuvent être considérées comme la suite de la Hertha, qui a cessé de paraître dans la même année. Les Annalen, comme la plupart des autres écrits périodiques allemands, encourent le reproche grave de ne point paraître avec régularité. Cet état de la presse germanique nous tient dans l’incertitude sur une foule d’autres publications que possèdent Vienne, Prague et les principales villes de la confédération, telles que l’Ethnographische archiv de Jéna, le Hesperus encyclopedisches Zeitschrift que Cotta publiait à Stuttgard, etc.

Quant aux journaux des états du nord de l’Europe, nous avouerons ingénuement notre ignorance à leur égard. L’Allemagne et l’Angleterre leur servent ordinairement d’intermédiaire pour faire parvenir jusqu’à nous les documens géographiques qu’ils peuvent renfermer.

Nous ne recevons de la Suisse que la Bibliothèque universelle de Genève, dont deux sections, celle de littérature et celle des sciences, admettent des voyages et des notions sur la géographie. Une Bibliothèque de géographie moderne paraît, dit-on, à Arau par les soins de M. Malten ; mais nous ne la connaissons que de nom.

L’Italie nous offrait jadis dans la Correspondance astronomique, géographique, hydrographique et statistique, du baron de Zach, le meilleur, sans