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sincérité, et nul crime plus grand, plus irrémissible à leurs yeux, que de répéter ce qu’ils disaient alors. Cependant le vrai et le faux, le bien et le mal ne changent pas ainsi de nature, selon l’intérêt et la position de ceux qui gouvernent les hommes. Ou donc, à l’époque dont nous parlons, les souverains firent près de leurs peuples l’office de tentateurs, de révolutionnaires impies, ou ils font aujourd’hui le métier de tyrans.

F. de la Mennais[1].
  1. Les pages qu’on vient de lire devaient paraître dans notre livraison du 15 juillet ; la publication en a été retardée jusqu’à ce jour, faute d’espace.

    (N. du D.)