Assez ! je ne peux plus me taire,
Un crêpe noir sur moi descend ;
Je veux pleurer mon pleur de sang.
Que cette larme de colère,
Qu’aucun soleil ne doit tarir,
Poison qui brûle et fait mourir,
Souille ton front, vile Angleterre !
Vile Angleterre, en ton îlot,
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Garde-toi bien avec ton flot.
De tes trois mers prends toute l’onde
Pour te laver devant le monde.
Prends dans ta main tout l’Océan,
Avec tout les flots du Bosphore,
Tous ceux qui dorment à Ceylan,
Tous ceux qu’ombrage un sycomore,
Tous ceux de l’Indien ou du Maure
Ma tache à ton front restera,
Jamais rien ne l’effacera.
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