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BULLETIN.

la peine d’appeler l’attention sur celles qui s’établissent ; de ce nombre est le Cercle Agricole, qui vient de se former rue de Beaune, 2, hôtel de Nesle. Ce cercle, conçu uniquement dans l’intérêt général de l’agriculture, se recommande naturellement à la bienveillance de tous les amis du pays. On trouve dans cet établissement des salons de lecture, de conférences, une bibliothèque composée des meilleurs ouvrages français et étrangers sur l’agriculture et l’économie rurale, la plupart des journaux et recueils périodiques, et les modèles des meilleurs instrumens aratoires. Tous les jours de la semaine, de huit heures à onze heures du soir (excepté les dimanches et jeudis), il y a des conférences sur les sciences et les arts.


— Nos lecteurs se rappellent peut-être qu’à l’occasion d’un article de M. Sainte-Beuve sur M. Ballanche, inséré au mois de septembre 1834, une réclamation, adressée par M. Coëssin, donna lieu à des circonstances particulières, et nous crûmes devoir refuser l’insertion. De nombreuses instances ayant été adressées depuis au directeur de la Revue, toutes les intentions offensives ayant été désavouées par M. de Beauterne, d’autre part M. Sainte-Beuve s’abstenant de toute opposition, nous croyons ne nous compromettre nullement aux yeux du public, qui du reste en jugera, par l’insertion suivante.

En ce qui concerne le récit du 1er  octobre 1834, auquel M. de Beauterne nous dit ne pouvoir adhérer, et que nous ne voulons aucunement discuter de nouveau, nous aimons mieux, dans un but sincère de conciliation, le retirer, priant notre public de considérer ce récit, et les faits auxquels il se rapporte, comme non avenus.

À M. SAINTE-BEUVE.
Paris, 22 septembre 1834.
Monsieur,

« Dans un long article de vous sur M. Ballanche, inséré dans le dernier numéro de la Revue des Deux Mondes, il vous a plu, vers la fin de cet article, de faire une courte mention de ma personne, conçue dans les termes suivans :

« Il lut (M. Ballanche) les neuf livres de Coëssin dès 1809, et dans un voyage qu’il fit à Paris, il visita ce prophète d’une époque pontificale, mais l’esprit envahissant du sectaire le mit d’abord sur ses gardes ; M. Ballanche voulait avant tout rester lui-même. »