Viens donc un peu sur la promenade ; nous jaserons tout à notre aise. Ma foi ! quand le patron s’amuse, c’est bien le moins que les clercs se reposent.
Scène III.
Allons, monsieur Fortunio, servez donc à boire à madame.
De tout mon cœur, monsieur le capitaine, et je bois à votre santé.
Fi donc ! vous n’êtes pas galant. À la santé de votre voisine.
Eh ! oui, à la santé de ma femme. Je suis enchanté, capitaine, que vous trouviez ce vin de votre goût.
Amis, buvons, buvons sans cesse…
Cette chanson-là est trop vieille. Chantez donc, monsieur Fortunio.
Si madame veut l’ordonner.
Hé ! hé ! le garçon sait son monde.
Eh bien ! chantez, je vous en prie.
Un instant. Avant de chanter, mangez un peu de ce biscuit ; cela vous ouvrira la voix, et vous donnera du montant.
Le capitaine a le mot pour rire.