cher mes yeux, je veux être enfouie comme la taupe, endormie comme la chrysalide.
Hélène, éloigne-toi de moi, accable-moi de ta haine, je suis l’auteur de tous tes maux… J’ai voulu ôter à la lyre…
Ne parlez plus de lyre, la lyre est brisée. Je l’ai jetée au vent… Vous ne la reverrez plus… Hanz, mon frère, emmenez-moi… Cet endroit me donne le vertige du désespoir.
Emmenez-la bien vite, mes enfans, je vous suis.
Scène II.
La musique a cessé ! Vraiment c’est une chose merveilleuse, et de mémoire d’homme il ne s’est vu rien de pareil.
Qu’avez-vous donc à vous récrier ainsi, voisin ? Est-ce que le sucre a encore baissé ?
Un miracle, monsieur ! un miracle véritable !
Le café ne paie plus les droits ?
Non, monsieur, l’archange de la cathédrale a joué de la trompette.
Quel archange ? quelle trompette ?
Parbleu ! compère, l’archange de cuivre qui est là-haut, là-haut, et qui souffle dans sa trompette depuis le temps du roi Dagobert sans en faire sortir le plus petit bruit. Eh bien ! tout à l’heure il a joué des airs charmans pendant plus de vingt minutes ; je l’ai entendu comme…