encore. Si tu t’en vas, je m’en vais aussi ; et ce serait dommage, j’ai si bonne envie de me divertir !
Alors je reste.
L’aimable enfant !
Scène VII.
Astolphe, où vas-tu ? qu’as-tu ? pourquoi sembles-tu me fuir ?
Mais rien, mon enfant, je veux respirer un peu d’air pur, voilà tout. Tout ce bruit, tout ce vin, tous ces parfums échauffés me portent à la tête, et commencent à me causer du dégoût. Si tu veux te retirer, je ne te retiens plus. Je te rejoindrai bientôt.
Pourquoi ne pas rentrer tout de suite avec moi ?
J’ai besoin d’être seul ici un instant.
Je comprends. Encore quelque femme ?
Eh bien ! non ; une querelle, puisque tu veux le savoir. Si tu n’étais pas déguisé, tu pourrais me servir de témoin ; mais j’ai appelé Menrique.
Et tu crois que je te quitterai ? Mais avec qui t’es-tu donc pris de querelle ?
Tu le sais bien : avec Antonio.
Alors c’est une plaisanterie, et il faut que je reste pour lui apprendre que je suis ton cousin et non pas une femme.