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DE
MADEMOISELLE SÉDAINE
ET
DE LA PROPRIÉTÉE LITTÉRAIRE.

Lettre à Messieurs les Députés.

I.
POSITION DE LA FILLE D’UN ÉCRIVAIN CÉLÈBRE.

Ceci n’est point un roman, c’est une histoire d’hier, d’aujourd’hui et assurément de demain. C’est de cela qu’il faut gémir, et c’est pour que ce ne soit pas celle de demain et de l’avenir que je la raconte ici. Je désire qu’elle tombe entre les mains des députés, et, parmi eux, de ces hommes qui sentent l’importance de la question vers laquelle ce récit doit nous conduire.

La presse est une tribune qui convient à ceux qui aiment la solitude. Elle suffit au peu de choses que je dis, et, quelque droit que j’en puisse avoir, de long-temps je n’en chercherai une autre, car je ne suis qu’un étudiant perpétuel. — Je veux donc vous écrire, mes-