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DES LANGUES
ET DE LA LITTÉRATURE
DE L’ARCHIPEL D’ASIE
SOUS LE RAPPORT POLITIQUE ET COMMERCIAL.[1]

C’est vers la fin du siècle dernier seulement que la position et les limites de cette partie du globe qui de nos jours a reçu le nom de monde maritime ou d’Océanie ont été reconnues avec quelque certitude, et que l’on a renoncé à l’hypothèse accréditée par Desbrosses,

  1. L’auteur de ce travail, après avoir été chargé par le ministère de l’instruction publique de deux missions scientifiques en Angleterre, où il est allé visiter les riches dépôts de manuscrits orientaux qui existent à Londres et à Oxford, et d’où il a rapporté des documens précieux (voir le Moniteur du 7 novembre 1838 et du 17 mars 1841), a été appelé à faire un cours de langues malaye et javanaise à l’École royale et spéciale des Langues orientales établie près la Bibliothèque du Roi. Ce cours, ouvert depuis quelques mois, est suivi avec un grand intérêt, et tout fait espérer que le professeur parviendra à répandre parmi nous le goût d’études aussi curieuses qu’utiles, et qui, cultivées avec succès en Allemagne, en Angleterre et en Hollande, manquaient jusqu’à présent à la science de nos orientalistes français. (N. du D.)