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RÉPONSE
AUX
OBSERVATIONS
DE M. L’ARCHEVÊQUE DE PARIS.[1]

Une intervention imprévue nous oblige de nous défendre. En traitant une question fort différente de celle dont nous nous sommes occupés, M. l’archevêque de Paris a considéré comme un devoir envers son diocèse de réclamer contre notre enseignement et l’ouvrage qui le résume. Cet écrit de M. l’archevêque, qui, au début, respire l’esprit de conciliation et de douceur, change de tempérament dès qu’il s’étend à nous. La véhémence remplace l’onction. On avait commencé dans l’intention de ne faire la guerre à personne, on termine en nous faisant une guerre déclarée, tant il est vrai que souvent la polémique entraîne même le plus sage dans un sens contraire à celui qu’il se propose. Ce serait là notre excuse, si, ce qu’à

  1. Dans son écrit sur la liberté de l’enseignement, M. l’archevêque de Paris a étendu la controverse à l’ouvrage des Jésuites que MM. Michelet et Quinet ont publié en commun, et dont la quatrième édition est sous presse. M. Quinet a fait, à cette occasion, la réponse suivante, qui paraîtra séparément, sous peu de jours, au Comptoir des Imprimeurs-Unis, quai Malaquais, 15.