Les prospérités du catholicisme ne sont pas sans mélange, ou du moins elles ne le satisfont pas entièrement. Sans doute, quand il considère de quelle chute profonde il s’est relevé en France, il y a quarante ans, il peut se féliciter d’un pareil retour de fortune. Les autels rétablis après une éversion sacrilége, la religion reconnue nécessaire à l’ordre social après avoir été proscrite par l’exaltation révolutionnaire à titre d’imposture et de folie, sont d’éclatans témoignages en faveur de l’église et de la force qu’elle a conservée. Néanmoins l’église aujourd’hui ne paraît pas contente. Dans ses rapports avec l’état, on la voit inquiète : elle n’a pas cette sérénité d’une grande puissance qui jouit avec calme de sa part légitime d’influence et d’autorité. Elle s’agite, elle se plaint, et plusieurs en