Et chante à l’office divin.
Le jour, la nuit, son marteau frappe !
Toujours sur l’enclume il refrappe !
Que Dieu, dans son noir atelier,
Dieu bénisse cet ouvrier !
Le jour, la nuit, son marteau frappe !
Quand près de vos maisons je passe tout rêveur,
Bonnes gens du Moustoir, n’ayez point de frayeur,
Je suis un amoureux, et non pas un voleur.
Qu’enfant, je poursuivais naguère
Où nous courions tous deux, seul je viens, ô douleur !
Bonnes gens du Moustoir, n’ayez point de frayeur,
Je suis un amoureux, et non pas un voleur.
On eût dit une tourterelle
Hélas ! l’oiseau sauvage a trouvé l’oiseleur !
Bonnes gens du Moustoir, n’ayez point de frayeur,
Je suis un amoureux, et non pas un voleur.
Disait, jalouse : « Cette brune
Ô brune enfant qu’un autre aspira dans sa fleur !
Bonnes gens du Moustoir, n’ayez point de frayeur,
Je suis un amoureux, et non pas un voleur.