Aller au contenu

Page:Revue des Deux Mondes - 1846 - tome 14.djvu/145

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


VI.

Saint de notre pays, qu’aux sphères éternelles
Les anges radieux couvrent de leurs deux ailes,
De ces nuages d’or où glisse votre pié
Laissez tomber sur nous un regard de pitié.


VII.
LA SERVANTE DE LA QUENOUILLE


La fille de Ker-Rôz, ce bijou de beauté,
Porte un autre bijou qui brille à son côté :
Chaîne de fin laiton, bague jaune et sans rouille,
La Servante de la Quenouille.

C’est le nom de l’agrafe, aussi jaune que l’or,
Qui reluit au corset des filles de l’Arvor ;
Mais, chaîne de laiton, bague jaune et qui brille,
J’aimerais mieux encor la fille.

— « Je veux voir, belle enfant, je veux toucher l’anneau
« Où pend votre quenouille avec ce long fuseau
Et, vers elle penché, je bois l’air de sa bouche !
Fille et bijou, ma main les touche !


VIII.
CRIS DE GUERRE


Sus ! sus ! Cornouaillais !
Voici les Anglais
À terre :
Bourgeois et barons,
Braves et poltrons,
En guerre !

Vous, pendant ce jeu,
Adressez à Dieu
Vos larmes.
Lina, mes amours,