Mon cher enfant !…
Approchez-vous, ma mère… Votre tendresse me fait bien.
Mon bon fils !… Oh ! ce ne sera rien… (Se retournant vers Paré et l’interrogeant de l’œil.) Paré ?…
Ce n’est qu’une syncope, madame.
N’est-ce pas ?
Il faudra quelques soins ; mais, croyez-moi, soyez sans craintes.
Ma chère Marie, il fait bon vous avoir pour compagne. Sans vous je tombais encore cette fois. Oh ! j’ai vu comme vous m’aimez.
Mon ami ! mon cher seigneur !
Et mon oncle de Navarre, est-il là ?
Oui, sire, le voici devant vous.
Il est bien ? (Le roi de Navarre s’incline.) Bonjour, mon oncle.
Dites donc, Brézé, qu’en pensez-vous ? Le roi n’est-il pas bien malade ?
Pourquoi ?
C’est qu’il a l’humeur bien changée !
Je n’en crois pas mes oreilles. Voyons, que va-t-il dire au cardinal ?
Ah ! mon oncle, pas d’affaires… Je vous en prie, pas d’affaires.
Quelle idée, sire ! je ne m’approchais que pour exprimer au roi mon espoir de le voir promptement rétabli.
Pas sitôt que vous croyez… Nous n’aurons pas conseil demain, mon oncle !