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LA TRANSYLVANIE


DEPUIS LA FIN DU DIX-SEPTIÈME SIÈCLE JUSQU’EN 1849.




LES DIÈTES. – LA GUERRE CIVILE ET L’INTERVENTION RUSSE.


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I.

Au-dessus de la hiérarchie singulière de nations souveraines et de nations sujettes que nous avons décrite,[1] la constitution transylvaine a placé une assemblée unique, destinée à réunir et à dominer tant d’intérêts, de droits et de privilèges opposés. Jusqu’ici, nous n’avons vu en Transylvanie que des Hongrois, des Székler, des Allemands, des Valaques ; c’est la diète qui, de ces populations diverses, fait des Transylvains.

La diète se compose :


1° Des députés des comitats hongrois ou széklers et des municipalités saxonnes 114
2° Des députés des villes libres et des territoires soumis à la taxe royale (opopida et lodta taxalia)[2] 13
  1. Voyez la livraison du 15 juin dernier.
  2. On appelle ainsi les villes et districts qui dépendent directement du souverain, ne sont pas soumis à la juridiction des comitats, et envoient en leur propre nom un député à la diète.