Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 8.djvu/909

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LA GRAVURE


DEPUIS SON ORIGINE JUSQU'A NOS JOURS.




PREMIERE PARTIE.


COMMENCEMENS DE LA GRAVURE EN ITALIE, EN ALLEMAGNE,

DANS LES PAYS-BAS, EN FRANCE ET EN ANGLETERRE.




I. La Madonna alla scodella d’après Corrège, par M. Toschi ; Manheim, chez Artaria et Fontaine, 1847.

II. Napoléon à Fontainebleau, Pic de la Mirandole d’après M. Delaroche, par MM. Jutes et Alphonse François ; Paris, Goupil, 1850.
III. The Otter Hunt d’après M. Landseer, par M. Charles Lewis ; Londres, Henri Graves, 1847.
IV. La Vierge au Donataire d’après Holbein, par M. Steinla ; Dresde, Arnold, 1842.

V. Washington delivering his inaugural Address d’après M. Matteson, par M. H. S. Sadd ; New-York, Neal, 1849.




La gravure au burin semble être devenue en France une superfluité dispendieuse, à peu près incompatible avec nos habitudes et la modicité des fortunes. Depuis plusieurs années, un art moins sérieux nous suffit, et, les besoins de chacun se trouvant en cela d’accord avec ses ressources, nous satisfaisons à toutes les exigences par l’achat de quelques estampes d’un genre secondaire. Quant aux épreuves d’une planche en taille-douce, elles ne sortent guère de chez l’éditeur que pour être vendues à l’étranger : témoignage flatteur de la supériorité