Page:Revue des Deux Mondes - 1851 - tome 12.djvu/168

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES ETUDES


HISTORIQUES ET ARCHÉOLOGIQUES


EN PROVINCE DEPUIS 1848.[1]




III.
FRANCE CENTRALE. — BOURGOGNE. — PROVINCE DU MIDI.




I. — LES PROVINCES DU CENTRE. — PÉRIGORD ET GUIENNE. — BOURGOGNE. — NOUVELLES RECHERCHES SUR LES POPULATIONS BOURGUIGNONNES ET SUR L’ÉMANCIPATION DES COMMUNES.


Les provinces de la France centrale, c’est-à-dire l’Orléanais, le Berry, le Nivernais, la Marche, se trouvent, quant au nombre des publications historiques, considérablement en retard sur les provinces du nord et de l’ouest ; mais elles ne le cèdent en rien à ces dernières sous le rapport de la valeur scientifique. Dans l’Orléanais, MM. de la Saussaye, Duchalais et Jules de Pétigny, tout en s’occupant d’études d’un intérêt général, n’ont point négligé l’histoire des divers départemens auxquels ils appartiennent. Une nouvelle société archéologique, celle du Loiret, a été fondée par MM. Desnoyers et de Buzonnière, et ce dernier a donné à ses collègues l’exemple du zèle en publiant l’Histoire architecturale de la ville d’Orléans.

Le Berry, qui a tant besoin de s’éclairer, qui croit aux fées, aux sorciers et à l’avènement de la nouvelle Jérusalem prédite par les thaumaturges politiques, le Berry a fait de grands progrès depuis quelques années sur le terrain de l’érudition, grâce aux efforts de MM. Raynal et de Girardot[2]. Outre de

  1. Voyez les livraisons du 1er et du 15 septembre.
  2. On doit à M. Raynal une Histoire du Berry que la Revue a eu déjà occasion de mentionner, et qui a été justement distinguée par l’Académie des Inscriptions. C’est à notre avis, parmi les histoires générales qui embrassent nos anciennes provinces, une de celles où l’on trouve le plus de méthode et d’agencement habile.