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Page:Revue des Deux Mondes - 1852 - tome 14.djvu/151

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DEPENSES


1° Dépenses effectives de l’état, savoir : Dette publique (317,227,542 fr.), dotation (5,775,600 fr.), services généraux des onze ministères (678,852,564 fr.), travaux dits extraordinaires (69,702,269 fr.) : total des dépenses de l’état 1,071,557,975 fr.
2° Dépenses compensées par des recettes spéciales et inscrites par ordre, savoir Fonds de l’amortissement appliqués aux besoins du trésor (77 millions 140,911 fr.), fonds restitués aux départemens et aux communes, restitutions et dégrèvemens, primes données au commerce, frais d’exploitation et régie des impôts et revenus (151,594,084 fr.) : total des dépenses d’ordre 431,840,871
Ensemble des dépenses 1,503,398,846 fr.
RECETTES


1° Recettes normales applicables aux besoins généraux de l’état, savoir : Contributions directes, domaines, forêts et pêches, impôts indirects, revenus divers 958,377,733 fr.
2° Ressources extraordinaires, provenant de la vente des forêts de l’état et des recouvremens opérés sur les compagnies de chemins de fer 59,195,000
3° Recettes non profitables à l’état et mentionnées pour ordre, savoir Dotation et réserve de l’amortissement, recettes effectuées pour compte des départemens et des communes, prélèvemens sur les recettes pour frais de régie et perception des impôts, id. pour restitutions aux contribuables à titre de dégrèvemens, primes, non-valeurs, etc 431,840,871
1,449,413,604 fr.

En attendant que ces chiffres soient éclairés par les tableaux de développement qui seront tôt ou tard publiés, nous allons les décomposer, en prenant pour points de comparaison les rapports déposés l’année dernière, au nom de la commission du budget, par MM. Passy et Gouin.

DEPENSES

Considérant comme non avenu le travail préparatoire de la dernière commission des finances sur le Budget de 1852, M. le ministre rapproche les dépenses du budget qu’il propose de celles de l’exercice 1851. Or, le compte financier de cette année à peine écoulée n’ayant pas encore été publié, il nous est fort difficile de suivre cette comparaison. Il y a toutefois une remarque à faire sur cette manière de procéder. M. le ministre, additionnant le montant primitif du budget provisoire voté le 16 juillet 1850 et les crédits supplémentaires votés en cours