Au début de ces études[1], après avoir recherché quelle pourrait être la production de l’or pendant une période de dix années à partir du moment actuel, j’ai mis en regard les différens emplois qui pourraient être offerts au précieux métal dans la supposition qu’il ne baissât pas de valeur, et je crois avoir montré que la masse qui trouverait à se placer dans ces conditions était bien inférieure à l’extraction probable. J’ai été ainsi amené à cette conclusion, que la baisse de la valeur de l’or était inévitable, et qu’il y avait lieu de croire même qu’elle serait forte. On sait que l’abaissement de la valeur de l’or se traduirait nécessairement aussitôt par l’enchérissement de toutes les denrées et marchandises dans tout pays où l’or serait légalement l’étalon monétaire, tel que l’Angleterre par exemple, et de même dans ceux où on laisserait les choses se passer comme s’il était investi de cette attribution, quoique la loi la lui eût refusée. Ces deux faits, — l’abaissement de la valeur du métal qui est l’étalon
- ↑ Voyez la livraison du Ier octobre.