Le célèbre docteur Prichard a divisé le genre humain en trois rameaux : les races fixées (settled), les races demi-errantes, les races errantes. Il n’est aucune de ces trois manières d’être qu’on ne rencontre au sein de la grande civilisation qui est l’objet de ces études[1]. A côté des industries sédentaires qui concourent à la richesse ou à la splendeur morale d’un état, il y a les industries que nous appellerons exentriques. Parmi ces dernières, les unes limitent leurs courses perpétuelles à l’enceinte, quelquefois même à certains quartiers des villes populeuses; d’autres au contraire mènent tout à fait la vie nomade, courant de hameau en hameau, de cité en cité. Cette division se fonde sur les habitudes, peut-être même sur le développement intellectuel et moral des différentes tribus civilisées. Les industries excentriques occupent, et avec raison, un rang inférieur; mais elles se distinguent par des traits fortement tran-
- ↑ Voyez la Revue du 15 septembre 1857, du 15 février, 15 juin et 15 novembre 1858.