- I. Enquête sur l’application des Tarifs de chemins de fer devant le conseil d’état, 1850. — II. Documens législatifs sur la même question, 1843-1860. — III. Des Tarifs d’abonnement proposés par les compagnies de chemins de fer, opinion de M. de Vatimesnil, 1857. — IV. Les Tarifs de chemins de fer et l’intérêt public, 1858, etc.
Au moment où la politique extérieure de la France entrait dans une crise dont il est encore difficile de prévoir le terme, au début même de l’année 1859, un simple problème de politique intérieure, — l’expression n’est point ambitieuse, on pourra s’en convaincre, — préoccupait vivement les esprits. A côté de la question des céréales, dont l’état actuel a été présenté dans la Revue par un écrivain si compétent[1], la réduction des tarifs de transport sur les voies ferrées donnait lieu à de vives controverses entre tous ceux qui suivent avec curiosité, ou par intérêt, les diverses phases de l’exploitation commerciale du nouveau mode de communication. Il n’est guère de question économique qui ait été plus discutée. Le débat, qui se poursuit encore aujourd’hui même, a déjà quinze années de date : il a été successivement porté, sous le gouvernement du roi Louis-Philippe, devant la chambre des députés et la chambre des pairs, notamment en 1843 et 1844, par la discussion des cahiers des charges des compagnies des chemins de fer d’Avignon à Marseille et d’Orléans à Bordeaux; — sous la république, en 1851, devant l’assemblée législative, à l’occasion d’un article du cahier des char-
- ↑ M. Michel Chevalier; voyez la livraison du 1er mai 1859.