- I. Berthold Seemann’s Forschungen auf den Fidji-Inseln, in der Zeitschrift für allgemeine Erdkunde, 1860-1861. — II. Mittheilungen aus Justus Perthes Anstalt, 1861. — III. The Journal of the Royal Geographical Society of London, 1857.
L’Angleterre vient d’ajouter à son riche réseau de colonies océaniennes les îles Viti ou Fidji[1], qui forment le plus important des archipels secondaires de l’Océanie. Ce groupe d’îles n’a pas seulement sur les Sandwich et Taïti l’avantage d’une plus grande étendue ; il possède des ports naturels, un climat salubre, des produits abondans et variés. Sa situation, à distance égale de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, dans la direction de l’Amérique, prendra une importance considérable lorsque l’isthme américain sera ouvert à la navigation, ou même lorsque des steamers sillonneront d’une extrémité à l’autre, en services réguliers, tout le Pacifique.
Les circonstances dans lesquelles l’Angleterre s’est trouvée conduite à faire cette riche acquisition sont assez singulières. Elle entretient depuis quelques années un consul dans cet archipel, où se sont en même temps établis des missionnaires méthodistes qui exercent
- ↑ Fidji est le mot employé dans le dialecte de l’archipel voisin de Tonga. Viti est le véritable nom, bien que l’autre semble préféré par les écrivains anglais et allemands.