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Il s’éloigne.
Nous sommes si bien ici !
Mais voici la nuit, monsieur !
Belle nuit d’été, mademoiselle !
Bonsoir, monsieur. (Elle s’éloigne du banc.)
Mademoiselle, de grâce… encore une toute petite minute. J’ai tant de choses à vous dire !
Pour Marie de Chambois ?
Ah ! mademoiselle ! ., (Riant tout à coup.) Ah ! ah ! ah ! au fait !
Vous riez !
Oui ! quand je pense à mon aventure… Elle est unique ! .. Je suis venu ici avec une idée bien arrêtée, et voici que je ne peux plus m’en aller, parce que j’ai une idée tout autre également bien arrêtée. Il n’y a que moi pour ces accidens-là !
Oui, et si une autre grande prenait ici ma place, vous changeriez encore d’idée, et ainsi de suite, jusqu’à ce que toute la pension y passât.
Ah ! ah ! ah ! non, par exemple !… je vous jure bien…
Ah ! tenez, vous n’avez jamais été sérieux, vous ne le serez jamais !
Comment ! je n’ai jamais été ?… vous me connaissez donc ?
Non… mais j’entends parler de vous.
Par qui ?