Et vous avez toléré chez vous de semblables folies ?
Mais, dame ! oui, puisque j’étais juge du camp. (Ces dames se regardent d’un air contraint et finissent par éclater de rire en compagnie de M. Davoy.)
Scène XI.
Je vous cherchais, mon ami.
Mais, ma chère, tu passeras donc ta vie à me chercher ? Attache-moi donc un grelot au cou une bonne fois, et prends-moi mesure d’un collier.
Vous êtes étincelant d’esprit, je ne le nie pas ; mais ne serait-il pas temps de m’expliquer enfin ce que signifient tous ces mystères, ces promenades interrompues, ces fuites, ces cachotteries ? Daignerez-vous me dire pourquoi on me laisse seule tout à coup au détour d’une allée ? (Madame Valery et madame de Queyrel, qui n’ont pas cessé de rire, éclatent de nouveau.) Fort bien, mesdames, fort bien ; je sais ce qui me reste à faire (se retournant), et ces messieurs qui arrivent ne seront pas de trop pour une explication.
Scène XII.
Vous écoutez donc aux portes, monsieur ? Fi ! que cela est vilain !… et que tu m’as fait peur !
Si je ne voulais pas vous pardonner, dites-moi ?…
Madame est servie.
Je ne comprends rien à tout cela.
Allons dîner ; je t’expliquerai le mystère au dessert. (Offrant son bras à sa femme qui ne le regarde pas.) Ne me cherche pas, ma chère, je suis là.