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charge d’empêcher la propagation de maladies contagieuses parmi les animaux dans la capitale. Il a droit de faire des avances remboursables à certaines corporations publiques. Il est à Londres l’autorité locale chargée de veiller à l’exécution de l’antizans dweelings Act de 1875, qui à pour objet de procurer des habitations salubres aux classes ouvrières.


II

Le board tire les fonds nécessaires à ses opérations : 1° par voie d’impôt direct, d’une taxe sur la métropole, connue sous le nom de metropolitan consolidated rate ; 2° par voie d’impôt indirect, d’une portion (9/13) du droit payé sur le charbon importé à Londres et sur le vin amené dans le port de Londres ; cette source de revenu lui a été attribuée pour couvrir les dépenses des quais de la Tamise et de quelques autres grands travaux ; 3° quant au capital requis pour l’exécution des grands travaux, il se le procure par voie d’emprunts en émettant des titres appelés metropolitan consolidated stock. Les vestries et district boards sont les agens pour la perception des taxes municipales ; ils encaissent par l’entremise des over-seers, le metropolitan consolidated rate pour compte -du Board of works.

L’histoire financière du board nous fait assister au développement graduel de l’institution. Le début est modeste, les pouvoirs attribués au conseil des travaux sont restreints. Lorsqu’un plan d’amélioration exige une dépense supérieure à 125,000 fr., le board est tenu d’obtenir la sanction des commissioners of public works and buildings. En 1858, un acte du parlement l’émancipe de cette tutelle.

Dès l’origine, pour couvrir ses dépenses, le board était autorisé à lever une taxe métropolitaine et à contracter des emprunts dont cette taxe assurerait le paiement des intérêts et l’amortissement. Il déterminait annuellement la somme dont il avait besoin et il la répartissait entre les paroisses et districts, en ayant égard, d’une part, au revenu net annuel des biens imposables de chacun de ces ressorts, et, en ce qui touche les dépenses du drainage, à l’avantage qui devait résulter des travaux pour chaque fraction de la métropole. Comme base de la répartition, il devait prendre le revenu qui sert d’assiette à la taxe de comté.

En 1858, le parlement décida la construction du main drainage (égouts principaux). Le board fut autorisé à emprunter 75 millions de francs sous la garantie de l’état. Afin de se créer les ressources