endroits offrent un intérêt historique. On peut citer Hampstead Heath, Blackheath, Clapham common, Tooting common Shepherds Bush.
Dans les attributions du board se trouve encore le service des pompiers. Depuis l’année 1865, île soin de protéger Londres contre l’incendie lui est dévolu, en vertu d’une loi connue sous le nom de Metropolitan Fire Brigade Act. Auparavant les marguilliers des paroisses comprises dans les bills of mortality étaient obligés, par une loi votée dans la quatorzième année du règne de George III, d’entretenir une pompe à incendie, avec tuyau, échelles, etc. Avant 1832, quelques-unes des compagnies d’assurance contre l’incendie entretenaient à leurs frais des pompes et des pompiers. En 1832, ces corps indépendans furent fusionnés en un seul nommé London Pire Brigade. La dépense de la nouvelle brigade s’éleva la première année à 200,000 fr., — elle était composée d’environ quatre-vingts pompiers. Dépenses et effectif ne tardèrent pas agrandir. En 1865, il y avait cent-trente pompiers, vingt postes et un budget annuel de 625,000 francs. Les compagnies d’assurances ne s’occupaient que du sauvetage de la propriété ; une société s’était constituée sous le nom de Royal Society for the protection of life from fire ayant pour but de sauver les personnes. Cette société, soutenue par des contributions charitables, dépensait environ 175,000 fr. par an[1].
Une commission parlementaire s’occupa de la question des incendies de Londres et se prononça en faveur de la création d’un corps de pompiers sous la direction de la police métropolitaine ; mais après des négociations avec des délégués des compagnies d’assurance et du Metropolitan Board of works, le ministre de l’intérieur fit voter par le parlement une loi confiant au Metropolitan Board of works l’administration et le contrôle du corps des pompiers, à dater du 1er janvier 1866. Le board est tenu d’entretenir un nombre suffisant de pompiers, de leur fournir les pompes, outils, postes nécessaires. L’état contribue aux dépenses pour une somme qui ne doit pas dépasser 250,000 francs par an. Les compagnies d’assurances, qui ont le plus grand intérêt à ce que le service des pompiers soit efficace, paient au board une redevance à raison de 35 livres par million assuré. Le reste des dépenses est couvert par le board[2].