La question de l’éducation nationales complique en France de la question des internats. On a bien des fois, et toujours en vain, signalé les inconvéniens du régime de la caserne ou du couvent imposé depuis rage de sept ou huit ans jusque celui de dix-neuf ou vingt à tant de milliers d’enfans ou d’adolescens, l’élite de la jeunesse française. Je ne lui connais guère de défenseur autorisé que M. Bouillier, qui ne l’admire pas absolument tel qu’il est et qui voudrait y introduire de larges réformes au point de vue des soins physiques comme à celui de la surveillance morale, mais qui lui reconnaît « des avantages qu’aucune autre éducation ne peut remplacer » pour la formation des caractères et pour l’apprentissage de la vie. M. Bréal, au contraire, en a toujours été l’irréconciliable adversaire. Dans son nouvel ouvrage, il oppose à nos internats l’exemple des collèges
- ↑ Voyez la Revue du 15 juin.