C’est Mardoche tout simplement. Aimez-vous mieux du Lamartine? passons à la pièce intitulée Vieux astres :
La nature ne rit que de métamorphoses,
Elle marche toujours et ne s’arrête pas ;
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Certe il faut que la terre à son tour passe et meure,
Elle n’est pas sans fin puisqu’elle n’est qu’un corps ;
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Le soleil usera son foyer solitaire,
Ses rayons pâlissant, il pâlira comme eux ;
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Comment peux-tu te croire une autre destinée,
Toi, dont le jour s’éteint aussitôt qu’il paraît?
Vous avez reconnu les vers célèbres des Méditations :
Insensé, diront-ils, que trop d’orgueil abuse,
Regarde autour de toi, tout commence et tout s’use.
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Dans leurs lits desséchés tu vois les mers tarir,
Les deux mêmes, les cieux commencent à pâlir.
Cet astre, dont le temps a caché la naissance.
Le soleil, comme nous, marche à sa décadence.
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Et l’homme, l’homme seul, ô sublime folie!
Au fond de son tombeau croit retrouver la vie.
Préférez-vous peut-être du Barbier? Vous n’avez également que l’embarras du choix.
Hurrah ! mon grand cheval frissonne.
Hurrah! hurrah! le clairon sonne
D’âpres chansons.
Je veux que mon sabre ruisselle,
Et que les morts mordent ma selle
Jusqu’aux arçons.
Et de même que vous reconnaissez ici la pièce de Varsovie :
Hurrah ! hurrah ! j’ai courbé la rebelle.
J’ai largement lavé mon vieil affront,
J’ai vu des morts à hauteur de ma selle ;..
vous retrouveriez la Curée dans l’Hallali de la Chanson du sang. Crierons-nous là-dessus au plagiat ? A Dieu ne plaise ! Les lecteurs savent
le peu de cas que nous faisons de ce genre de reproche ; et c’est
ici quelque chose de bien plus grave à nos yeux. Réminiscences de fort
en thème et souvenirs de rhétoricien plutôt qu’imitations voulues, ce
sont en effet les marques d’une imagination naturellement pauvre et