Page:Revue des Deux Mondes - 1890 - tome 100.djvu/823

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

NI DIEU INI MAITRE. SI 7 ADRIEXNE. VOUS êtes bien bon,., merci! (Se retournant vers la porte, qui rient de s’ouvrir.) Ah!... papa!... SCÈNE SEPTIÈME Les Mêmes, Pierre NOGARET, VALMEYR, en habit, (au moment où Pierre entre, M Janzoa, Meynard , Thérèse, Maurice se lèvent. Thérèse fait quel- ques pas au-devant de lui, mais elle est distancée par Adrienne, qui se jette dans les bras de son père. Celui-ci l’embrasse et ne paraît même pas voir Thérèse. J MEYNARD. Te voilà donc enfin, grand homme! pierre. Oui!.. C’est moi!.. BonSOir, ma fille! (il l’embrasse à plusieurs reprises.) Bonsoir, mon vieux Meynard!.. Bonsoir, Favreuil ! C’est gentil, ça, d’être venus m’attendre ici... Bonsoir, mon petit Maurice... Bon- soir, mamzelle Jauzon ! Ça va bien, toujours?.. THERESE, s’approchant de Pierre. Eh bien!., et moi?.. Il n’y a donc qu’à moi que tu ne dises pas bonsoir, mon ami? PIERRE. Tiens, je ne te voyais pas, toi... C’est curieux, on ne la voit jamais, ma femme... Bonsoir, Thérèse, bonsoir... Favreuil, Mey- nard, je vous présente M. Valmeyr, mon élève, un garçon de beau- coup d’avenir... Ah! mes amis, je suis bien heureux de vivre, ce soir! VALMEYR. Le lait est, mademoiselle, que, si vous aviez assisté à l’ovation qu’on vient de faire à votre père ! . . FAVREUIL, à Valmeyr. Vous devriez nous conter cela, monsieur. VALMEYR. Le docteur s’en acquittera mieux que moi. tome c. — 1890. 52