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LA
PROPRIETE FONCIERE
DE PHILIPPE-AUGUSTE A NAPOLEON

IV.[1]
VALEUR ET REVENUS DES TERRES.

Lorsque des administrations publiques, servies par des agens nombreux, et disposant de moyens variés d’information, ont tant de peine à établir, d’une façon incontestée, la valeur vénale et le revenu des immeubles pour l’époque contemporaine, c’est une entreprise qui devra paraître insensée que celle d’un particulier isolé, essayant de dresser une statistique analogue pour les six siècles antérieurs au nôtre.

L’intérêt social très élevé qui s’attache, aujourd’hui plus que jamais, à ces recherches sur l’histoire, encore inconnue, de la propriété foncière, — Terres et maisons, — justifiera cette prétention. Il y a cinquante ans, un pareil travail eût été impossible ; même avec les élémens que lui ont fournis des publications récentes d’archives, l’auteur ne se dissimule pas combien son œuvre est imparfaite ;

  1. Voyez la Revue du 1er janvier, du 15 février et du 15 avril.