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LA CHIMIE
DANS
L’ANTIQUITÉ ET AU MOYEN ÂGE

II[1].

LES ARABES.



I. Collection des anciens Alchimistes grecs, texte et traduction, avec la collaboration de M. Ch.-Em. Ruelle, 3 vol. in-4o, 1887-1888. — II. Les Origines de l’Alchimie, 1 vol. in-8o, 1885. — III. La Chimie au moyen âge. Tome Ier : Essai sur la transmission de la science antique, Doctrines et pratiques chimiques ; tome II : l’Alchimie syriaque, texte et traduction, avec la collaboration de M. Rubens Duval ; tome III : l’Alchimie arabe, texte et traduction, avec la collaboration de M. Houdas.


L’alchimie arabe a été réputée pendant longtemps le véritable point de départ de la science chimique : on attribuait aux Arabes la découverte de la distillation, celle des acides et des sels métalliques, bref la plupart des connaissances chimiques antérieures au xvie siècle. Les traditions qui rattachaient la chimie à Hermès, c’est-à-dire à l’Égypte, étaient regardées comme imaginaires ; les débuts de

  1. Voyez la Revue du 15 septembre.