Avant mon départ de Versailles pour Berlin, nous avions eu déjà plusieurs difficultés avec l’Allemagne, par suite des interprétations diverses que pouvait autoriser l’exécution du traité de paix. La revue que M. Thiers avait passée le 28 juin, à l’occasion de la rentrée de nos troupes à Paris, motiva une demande d’explications de la part du comte de Waldersee, qui se plaignait, au nom de son gouvernement, en termes très vifs, que nous eussions manqué à nos engagemens, en dépassant notoirement l’effectif militaire que nous étions autorisés à entretenir jusqu’à l’entière exécution du traité de paix. Si la réclamation du gouvernement allemand pouvait être fondée, le ton de la note était assez péremptoire pour que nous eussions le droit de nous en formaliser, et en
- ↑ Voyez la Revue du 1er et du 15 janvier