son point de vue qu’il jugera être le plus profitable à tous, suivant sa manière d’envisager la question. Je crois qu’il est de mon devoir de vous communiquer ceci, et j’espère que vous approuverez ma détermination. J’ai l’honneur d’être, ma chère cousine, votre très dévoué cousin.
Château de Windsor, 29 janvier 1856.
… Les négociations de la paix occupent tout le monde ; si la Russie est sincère, elles aboutiront certainement à la paix, sinon nous continuerons la guerre avec une nouvelle énergie. Les souvenirs de ces dernières années rendent très méfians.
L’Angleterre n’a jamais dévié de sa ligne politique, elle est toujours particulièrement désintéressée et mue par le seul désir de voir l’Europe libérée des prétentions dangereuses et pleines d’arrogance de cette puissance barbare Russe, et de faire donner ces garanties pour l’avenir, qui nous donneront à nous-mêmes l’assurance que des événemens aussi malencontreux ne se renouvelleront plus.
Je vous répète maintenant ce que nous avons dit dès le début, et ce que j’ai répété cent fois : si la Prusse et l’Autriche avaient tenu à la Russie un langage ferme et décidé en 1853, nous n’aurions jamais eu la guerre.
Mille amitiés d’Albert. Toujours votre nièce dévouée.
Buckingham Palace, 12 février 18SG.
… La Conférence commencera d’ici peu. Lord Clarendon part pour Paris vendredi. Nul autre que lui ne peut être chargé de ces difficiles négociations. Personne ne peut dire quel en sera le résultat — et je ne veux pas en parler, car mes sentimens personnels sont trop ardens pour aborder ce sujet…
Buckingham Palace, le février 1855.
Sire et cher frère,
Mes commissaires pour le Conseil de guerre sont à peine