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De Juliette qui s’étonne
D’être, en ces lieux,
Plus amoureuse qu’à Vérone
Près des ifs bleus.
— Que le vent de la mer démente
Flagelle enfin
Les cœurs que le désir tourmente
Plus que la faim !
Que le cordage des navires
Fasse un nœud noir
À ce cœur qui roule et qui vire
De désespoir !
— Tout tremble, délire, soupire,
Ardent émoi.
O Juliette de Shakspeare,
Comprenez-moi !...
Csse MATHIEU DE NOAILLES.