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même maison d’éditions : La Galerie des Offices[1], dont le texte est de M. Corrado Ricci, l’éminent et érudit Directeur des Antiquités et des Beaux-Arts d’Italie, — le Musée d’Amsterdam[2], par le Conservateur du Rijksmuseum, — les Vitraux du Moyen âge et de la Renaissance dans la Région Lyonnaise, par M. Lucien Bégule[3], — les Édifices religieux (Moyen âge et Renaissance)[4], par M. Amédée Boinet, — les Villes d’art célèbres : Troyes et Provins[5], par M. Lucien Morel-Payen, Clermont-Ferrand, Royat et le Puy-de-Dôme[6], par MM. Desdevises du Dezert et L. Bréhier.

Les Collections de l’Académie royale de peinture et de sculpture[7]forment, avec celles des rois de France, le fonds le plus important des œuvres du XVIIe et du XVIIIe siècle, dont se sont enrichis le Musée du Louvre, celui de Versailles, l’École des Beaux-Arts, et quelques autres musées de province. C’est dire toute l’importance de l’inventaire que publie M. André Fontaine, en indiquant le sort de chaque œuvre depuis sa réception à l’Académie.

Sous un autre aspect et dans un ensemble surtout anecdotique et satirique, présenté par M. Armand Dayot en une collection dont nous n’avons plus à faire l’éloge, nous pouvons suivre le Mouvement de la Renaissance en France, de Charles VIII à la mort de Louis XIII (de 1498 à 1643)[8], à travers les reproductions de dessins, tableaux, gravures, sculptures, documens de l’époque, qui en donnent un résumé complet des plus amusans et des plus instructifs.

Les Peintres populaires[9], de M. Ch. Moreau-Vauthier, études vivantes, colorées, où chaque biographie est accompagnée du portrait de l’artiste, nous le montrent dans son milieu familier, auprès de ses œuvres, dont quelques-unes des plus célèbres sont reproduites avec les derniers perfectionnemens de la gravure moderne.

L’historien par excellence de Venise, l’érudit et pénétrant critique d’art qui a passé sa vie à consulter ses archives, à étudier ses monumens et ses mœurs aux différens âges, qui a décrit les périodes les plus glorieuses de la Sérénissime République, — et l’année dernière publiait sur Carpaccio, sur le peintre de la Légende de sainte Ursule l’étude la plus complète et la plus exacte, M. Pompeo Molmenti, apprécie, dans son ouvrage, un autre grand artiste vénitien, Jean-Baptiste Tiepolo, sa vie, son œuvre, et son temps[10] : les deux maîtres qui représentent l’art vénitien à son aurore et à son couchant. Le talent du peintre de la Légende de sainte Ursule brille dans tout son éclat dans les dix premières années du Cinquecento, celui de Tiepolo

  1. H. Laurens.
  2. H. Laurens.
  3. H. Laurens.
  4. H. Laurens.
  5. H. Laurens.
  6. H. Laurens.
  7. H. Laurens.
  8. Ernest Flammarion.
  9. Hachette.
  10. Hachette.