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Il gouverne du geste un monstrueux coursier
Qui fend les mers avec des nageoires d’acier ;
En des tubes, roseaux de fer, la flamme gronde :
Un homme la chevauche et plane sur le monde.


XII


Et sur les chantiers, pleins de tumulte et de cris,
Sur les combats sanglans ou les luttes d’esprits,
Sur les eaux et les airs que Typhon bouleverse.
Sur les vaisseaux qui font la guerre ou le commerce,
Et sur la nef qui monte au ciel avec l’oiseau,
Un dieu paisible étend son sceptre : le roseau.


JEAN AICARD.