locales et a mis, par leur intermédiaire, à des conditions relativement douces, des sommes considérables à la disposition des cultivateurs. Les importations dépassent encore notablement les exportations. Le pays possède près de 2 000 kilomètres de voies ferrées.
Le budget a doublé en dix ans. De 95 millions de levs[1] en 1902, il s’est élevé à 190 millions en 1912, représentant ainsi, pour environ 4 millions et demi d’habitans, 42 francs par tête. Voici les recettes et dépenses prévues en 1912, d’après le budget promulgué le 8 janvier dernier :
Recettes : | Dépenses : | ||
---|---|---|---|
Impôts directs | 39 | Pouvoir suprême et Cour des comptes | 4 |
— indirects | 69 | Dette | 40 |
Monopoles de l’État | 10 | Ministère des Affaires étrangères et Cultes. | 7 |
Taxes et amendes | 12 | Ministère de l’Intérieur et de la santé publique | 11 |
Péages | 34 | Ministère de l’Instruction publique | 25 |
Domaine de l’État et revenus des capitaux. | 14 | Ministère des Finances | 8 |
Allocations aux communes et départemens pour les instituteurs | 7 | — de la Justice | 6 |
Recettes accidentelles | 5 | — de la Guerre | 41 |
190 | Ministère du Commerce, de l’Industrie et du Travail | 6 | |
Ministère de l’Agriculture et des Domaines | 7 | ||
Ministère des Travaux publics et voirie | 9 | ||
Ministère des Chemins de fer, postes et télégraphes | 25 | ||
Excédent | 1 | ||
190 |
Le Gouvernement s’est efforcé d’améliorer la comptabilité publique en établissant l’unité budgétaire et l’unité de caisse ; de donner à l’impôt une assiette plus équitable en supprimant les dîmes en nature ; d’assurer une perception plus régulière par la création de receveurs spéciaux, un contrôle plus efficace
- ↑ Le lev est égal au franc. Le change, qui était au pair avant la guerre, est actuellement aux environs de 3 pour 100.