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Page:Revue des Deux Mondes - 1912 - tome 9.djvu/386

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pas comme s’ils tenaient à un corps qui serait aujourd’hui dans le royaume de Naples, demain dans le Hanovre. »

REGNAUD approuve, mais les villes seront fâchées de perdre les troupes, c’est la consommation de leurs produits.

L’EMPEREUR. — « Nous n’avons point de troupes pour boire le vin des marchands. On entretient quatre fois plus de logemens qu’il n’y a de troupes. Il y a une garde de Paris. Tout ce qui se commet de vols, ils y entrent pour quelque chose. Chaque département enverra deux hommes pour la (larde de Paris. »

MOUNIER et REGNAUD observent que ce sera une grande charge pour cette année.

L’EMPEREUR. — « Messieurs, combien Dieu a-t-il mis pour faire le monde? Sept jours. Eh bien ! vous mettrez sept ans.

MONTALIVET. — « On peut populariser l’institution en affranchissant les citoyens du service de la Garde nationale.

RÉAL. — « Point d’inconvéniens à la supprimer dans les campagnes. »

DEPERMON observe que dans les temps de trouble, les gens du pays se divisant en partis, les étrangers sont les seuls qui puissent rétablir la paix.

RÉAL. — « Les prisons ne sont point gardées. »

Aux voix : Adopté.


Bataillons de l’armée de réserve. Les octrois et les quatre centimes. Poudres et salpêtres.
Frères ignorantins pour les écoles d’instruction.

Rejeté par la section de l’Intérieur comme retour dangereux aux corporations.

CAMBACÉRÈS croit l’établissement utile.

MOUNIER et Berlier s’y opposent comme inutile et dangereux.

CAMBACÉRÈS. parle pour.

REGNAUD lit les statuts.

L’EMPEREUR. — « Les statuts ne peuvent être adoptés, mais avons-nous une instruction publique? Non. Les Lycées sont remplis de femmes. Nous avons tous été jeunes et nous savons Que c’est une fort mauvaise compagnie dans les collèges. Ceux qui arrivent là n’ont point fait de carrières autrefois. On n’a vu