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LA
GRANDE PITIÉ DES ÉGLISES
DE FRANCE[1]

II[2]


V

PREMIER DISCOURS DES EGLISES

(16 janvier 1911)

La discussion générale du budget de l’Intérieur m’offrait le moyen d’exposer à la tribune le péril des églises et mes raisons. Le 16 janvier, vers la fin de l’après-midi, M. Brisson présidant, j’ai obtenu la parole. Voici, d’après l’Officiel, mon discours (je ne supprime que les interruptions inutiles), et le récit de cette discussion où la Chambre, d’abord, aux deux tiers hostile, me hachait d’interruptions et puis peu à peu se laissait saisir par la grandeur incomparable du sujet.


M. MAURICE BARRÈS. — J’ai adressé, il y a quelques mois, une lettre publique à M. le Président du Conseil, pour lui signaler les dangers que courent nos églises depuis la loi de séparation et pour lui demander quelles mesures il songe à

  1. Copyright by Émile-Paul, 1913.
  2. Voyez la Revue du 1er décembre.