Le condamné sur sa charrette,
Et Paris ignorait qu’un glorieux espoir
Tombait avec sa jeune tête…
Vos cendres, ô Chénier, vos cendres ont frémi
De cet indifférent blasphème,
Mais votre tombe, alors, s’est ouverte à demi,
Laissant échapper un poème !
Nous l’avons recueilli. — Les ruches, les vergers,
Bruissaient du vol des abeilles ;
Au bord de l’Ilyssus dansaient les bruns bergers
Et les porteuses de corbeilles…
Et nous avons chanté ce regret tendre et vain,
Mélodieux, triste et sonore :
« Mon beau voyage encore est si loin de sa fin…
« Je ne veux pas mourir encore !… »
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Baronne Antoine de Brimont.