Page:Revue des Deux Mondes - 1915 - tome 29.djvu/835

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le cheptel pour 5 milliards. La valeur des récoltes de 1914, prises à la ferme, était estimée comme suit :


millions de dollars.
Maïs 2 672
Blé 878 —
Foin 780 —
Avoine 500 —
Pommes de terre 199 —
Seigle 37 —
Orge 106 —
Sarrasin 13 —
Coton 520 —
Tabac 1 034 —
Laine 36 —
Total 6 775 —

Pour ces onze articles seulement, on arrive à près de 7 milliards de dollars. D’autres chiffres donneront une idée de la puissance industrielle de la Confédération : elle produit plus d’un demi-milliard de tonnes de charbon, alors que le Royaume-Uni et l’Allemagne en fournissent chacun 275 millions, la France 40 millions. On estime les réserves américaines de charbon à 3 quatrillions de tonnes, celles de minerai de fer à 80 milliards de tonnes, la surface des terrains pétrolifères à 8 850 milles (soit 23 000 kilomètres carrés), celle des terrains contenant du gaz naturel à 10 000 milles, soit 26 000 kilomètres carrés. La production de cuivre est d’un demi-million de tonnes, à peu près la moitié de la production mondiale, celle du plomb est de 400 000 tonnes, celle du zinc de 275 000, celle d’aluminium de 20 000. Les États-Unis sont riches en métaux précieux : ils fournissent à peu près le cinquième de l’or et le cinquième de l’argent annuellement extraits des entrailles du globe. La production de fonte a été, en 1912, de 30 millions de tonnes et celle d’acier de 24 millions. Pour le pétrole, les États-Unis sont au premier rang avec la Russie : ils ont extrait, en 1911, 220 millions de barils. La surface des 160 forêts qui ont été proclamées nationales sur le territoire continental de la République s’élève à 159 millions d’acres ; en y ajoutant celles de l’Alaska et de Porto-Rico, on arrive à 185 millions, équivalant à 75 millions d’hectares. En matière d’usines, on en comptait, en 1909, 208 000 employant 6 600 000 ouvriers.