la Chine avaient été conclus sans cette dernière, sans qu’elle fût appelée à y donner son adhésion et à y apposer son sceau, La méthode n’en demeurait pas moins sensiblement égale, et il n’est pas douteux que c’est à cette méthode, ainsi adoptée à partir de 1907, qu’ont été dus les résultats relativement satisfaisons obtenus en 1908 après la mort presque simultanée de l’empereur Kouang-siu et de l’Impératrice douairière, et, en 1911, lors de la révolution chinoise.
Ajoutons que, le 30 novembre 1908, c’est-à-dire quinze jours après la mort de l’Empereur et de l’Impératrice douairière de Chine, le gouvernement des États-Unis de l’Amérique du Nord, par un échange de notes diplomatiques avec l’ambassadeur du Japon à Washington, avait lui-même adhéré à la méthode et à la politique déjà adoptées, en ce qui regarde l’indépendance et l’intégrité de la Chine et le statu quo de l’Asie orientale, par le Japon, ainsi que par l’Angleterre, la France et la Russie. Les États-Unis et le Japon s’engageaient, en outre, à encourager le libre et paisible développement de leur commerce dans l’océan Pacifique, et, au cas où le statu quo de la Chine viendrait à être troublé ou menacé, à examiner en commun les mesures qu’il leur paraîtrait utile de prendre.
Parmi les grandes Puissances de l’Ouest ayant des intérêts ou des établissemens en Asie, l’Allemagne seule était demeurée en dehors de ces différens arrangemens et accords destinés à préserver le statu quo, l’équilibre et la paix. En Asie, comme en Europe, l’Allemagne ne poursuivait que des fins de domination égoïste et conquérante ou une politique d’obstruction, de nuisance, d’obstacle et de gêne à l’égard des autres Etats. Dans cette région du monde, comme partout ailleurs, c’est plus particulièrement à partir de 1907, c’est-à-dire de la formation de la Triple-Entente, qu’apparurent et se manifestèrent ces tendances malfaisantes et parfois agressives de la politique germanique.
L’Allemagne n’avait pu que ressentir avec aigreur, et comme de nouveaux effets et succès de l’encerclement dont elle avait commencé à se plaindre, les trois accords successifs et coup sur coup en un espace de trois mois, du Japon avec la France, du